pâtissière, journaliste culinaire, enseignante et historienne

Mary Margaret Chappell
Hep! Hep! Hep! Hep! Hep!

Je suis Mary Margaret Chappell, journaliste culinaire et animatrice d’ateliers de cuisine. Mary Margaret aux anglophones, Mary à la plupart de mes connaissances en France, M ou MM pour ma famille, mes collègues, et mes amis

Depuis 10+ années, je travaille de ma (belle !) maison sur le Port de la Houle à Cancale. Dans mes vies antérieures à cette vie cancalaise, j’ai été (sans ordre particulière) pâtissière, consultante pour un start-up internet, experte en décoration (pour la presse féminine), astrologue, enseignante d’anglais, traductrice technique, cuistot dans une colonie de vacances, animatrice d’ateliers de théâtre, auteur de livres véganes, spécialiste du sans-gluten, et assistante à une célèbre actrice française. J’ai aussi bossé comme serveuse et secrétaire intérimaire entre temps.

Le seul constant parmi toutes ces péripéties a été la cuisine. Même quand j’étais à la fac et je faisais du baby-sitting (Oups…j’ai oublié celui-là.), je trouvais toujours un moyen de préparer des cookies ou des bols de popcorn avec les enfants.

J’ai l’énorme chance de faire ce qui me rend heureuse dans un lieu que j’adore. Et même quand je ne suis pas à Cancale, ma vie dans ma ville adoptive se répand dans tout ce que fait, et tout ce que je cuisine. Sinon, voici le “top 5” des choses à savoir sur moi:

1.

J’ai une cuisine de rêve.

Ma cuisine à Cancale (My Cancale Kitchen – en anglais) est une grande pièce lumineuse dans une maison de pêcheur sur le port de Cancale. C’est ma pagaille personnelle, pleine de couleurs, avec vue sur mer et tout ce qu’il faut pour cuisiner, manger, boire un verre, ou traîner pendant des heures.

2.

Je suis pâtissière, experte en cuisine végé + amatrice d’histoire culinaire.

Ma carrière de pâtissière a commencé par une formation de CAP à Grenoble où j’ai appris les bases qu’il me fallait pour travailler dans les restaurants gastronomiques de New-York et écrire un livre (en français) sur les desserts Bretons. Pendant 12 ans, j’ai été rédactrice du plus grand magazine végétarien aux États-Unis—même si je ne suis pas végé moi-même. Je fais des confitures pour le plaisir. Et depuis quelques années, je me réjouis d’écrire et présenter des articles sur la gastronomie française à l’Oxford Food Symposium, une conférence sur l’histoire de la cuisine qui a lieu à Oxford (en Grande-Bretagne) tous les ans.

3.

J’adore l’eau.

Le vent, les marées, les levers et les couchers de soleil, les bateaux, les animaux (comestibles et non), les plages, les falaises, et l’estran. Surtout l’estran, car c’est dans ce lieu entre deux mondes que je peux cueillir des algues et des salicornes et faire de la pêche à pied. Jeune, je passais tous mes week-ends au bord de la Baie de Chesapeake en Virginie, donc j’ai de l’iode dans mon âme. (Et dans mes veines aussi, après une mauvaise chute de bateau peu après mon arrive à Cancale.)

4.

Mon français n’est pas parfait (mais je me débrouille pas mal).

Certes, j’ai fait des études de français à la fac, mais mon apprentissage linguistique a VRAIMENT commencé quand je suis arrivée en France pour de bon. Et même si j’ai encore un accent, je connais les règles pour le subjonctif et le plus-que-parfait, et je sais jurer comme un charretier (ou comme un marin cancalais) quand il faut.

5.

J’ai peu de patience pour les frimeurs culinaires.

On en connait tous. Ces “je-sais-touts,” ces élitistes d’une condescension sans pareil, ces personnes qui courent après tout ce qui est trendy ou tendance…et bien d’autres. Moi, je crois que la cuisine doit être inclusive, non pas exclusive. Tout le monde a un palais. Tout le monde peut apprendre à cuisiner (et bien). Je fais tout pour que mes recettes et me ateliers soient accessibles et joyeuses car, c’est ça la cuisine : La joie.
Fripouille the Cat
Mary Margaret & Fripouille